samedi 8 janvier 2011

Concours blanc

Certes, je sais que je n'ai pas été présente pendant un certain temps, mais me voilà de retour - pour vous jouer un mauvais tour. Il s'est passé tout un tas de choses pendant la période dernier article-article du jour et ce serait assez long à raconter. Disons qu'il y a eu des hauts et des bas. J'ai plusieurs fois voulu abandonner jusqu'à m'en rendre un peu malade puis je me suis dit que c'était bête d'arrêter au milieu du chemin (surtout que la deuxième partie sera la plus dure, mais passons). De toute façon, que pourrais-je faire d'autre ? Je ne sais même pas quelle équivalence demander et ce que je ferais à la fac ! Alors il y a toujours la possibilité de tenter Sciences Po, mais je ne sais pas, j'hésite, n'ayant pas eu que de bons échos. Tout ça se mélangeait et se retournait dans ma tête pendant que la plupart des gens de ma classe manifestaient ouvertement leur joie d'être en prépa, le sentiment d'accomplissement qu'ils traversaient et surtout montraient leur motivation. Mon plus gros problème, c'est ça : LA MOTIVATION. Comment se motiver quand on a quasiment aucun but, ou plutôt que notre but ne nous permettra pas de trouver un travail ? On me dit souvent que je me pose trop de questions mais je pense qu'il est normal de s'interroger sur son avenir, notamment dans une société comme celle-ci.

Ceci fait, je voudrais pousser un gros coup de gueule envers le lycée et les profs, qui ont eu la gentillesse de nous faire passer le CB (concours blanc) après les vacances de Noël. Ce furent donc de merveilleuses vacances à baliser sur "je vais pas y arriver, je veux pas y aller, ça me stresse, je peux pas dormir" pendant que tous nos sympathiques collègues de toutes les autres classes de prépa angoissaient eux quant à leurs notes. Je me demande ce qui est le pire. Donc voilà, le CB a commencé ce mardi-ci avec une épreuve de philosophie, puis mercredi, épreuve d'histoire, jeudi anglais et hier littérature. Il me reste encore économie et maths lundi et mardi et après, fini hallelujah. Ce qu'il faut savoir, c'est que chaque épreuve, sauf les maths, dure 5 heures, normalement 6 et donc qu'il faut être assez accroché psychologiquement et physiquement (mon bras gauche est en effet plus musclé que mon bras droit). C'est la coutume sur les blogs d'hypokhâgneux de parler des épreuves du CB, et je ne pouvais pas déroger à la règle. Pour donner un avant goût aux hypothétiques hypokhâgneux, je vous mets sujets et impressions.

Philosophie : Penser l'action. Je tiens à préciser qu'avant les vacances, le prof nous avait prévenu que le sujet porterait sur l'action donc, nous avions les pistes de recherche (cela ne signifiant pas forcément qu'elles aient été effectuées). Bref, forte de mes quelques fiches et de mes quelques connaissances, je vais en philosophie la boule au ventre et nous rigolons tous bien nerveusement à l'annonce du sujet. C'est un sujet que je trouve assez ambigu et même si je suis peut-être hors-sujet, j'ai l'impression d'avoir progressé par rapport au dernier DS, en illustrant plus avec des exemples et en faisant moins une dissertation-catalogue (ce que les profs abhorrent).

Histoire : Installer la République de 1870 à la fin des années 1890. Evidemment, j'avais bien révisé la partie 1789 à 1870. J'ai aussi révisé la suite, certes, mais si j'avais su, je me serais plus concentrée sur cette période. Nous avions demandé au prof, avant les vacances, jusqu'à quelle date nous devions réviser, histoire de savoir. Il nous avait répondu jusqu'à la fin du cours. Le cours s'arrêtait en 1889. On a tous fait une tête de six pieds de long, c'était assez comique à regarder. Le prof nous a donné le sujet et juste après, il nous a sorti un "Au fait, bonne année", avec un grand sourire sadique. Mais j'aime quand même bien mon prof d'histoire, même s'il me fait un peu peur. Bref, donc nous étions mal barré. J'avais 3 options : 1) je m'en vais (mais c'est pas conseillé), 2) je fais un plan chronologique et je fais de 3ème partie, 3) je fais un plan thématique et je fais trois parties tout en éludant un peu les années 90. J'ai choisi la dernière option, tout en me disant qu'il attendait sûrement un plan chronologique. En fait, à chaque fois que je fais tel type de plan, c'est l'inverse qu'il fallait faire. Mais j'y travaille. Bref, ça sent à plein nez la catastrophe même si j'ai aussi l'impression de m'être améliorée. Le dernier DS était un désastre pour la simple et bonne raison que j'ai juste lancé une suite de dates. Là, j'ai vraiment la sensation d'avoir analysé.

Anglais : nous avions quatre textes sur le féminisme en Angleterre et aux Etats-Unis. Nous savions que ça porterait là-dessus donc on a pu faire quelques recherches, qui m'ont d'ailleurs bien aidées ! Après, vu qu'il ne m'avait pas rendu le DS que j'ai fait il y a 2 mois, je ne savais pas trop ce que je devais améliorer. J'ai donc tenté plus d'analyse des documents et aussi plus d'analyse de la situation à chaque époque, en espérant que ça porte ses fruits.

Littérature : A la question pourquoi nous lisons des romans, l'écrivain André Maurois répond : "Parce que notre vie réelle se passe dans un univers incohérent. Nous souhaitons un monde soumis aux lois de l'esprit, un monde ordonné ; nous ne connaissons par nos sens que des forces obscures, des êtres aux passions confuses. Nous demandons au roman un univers de secours (...) où nous puissions trouver des personnages intelligibles et un destin à la mesure de l'homme". Sujet qui m'a plutôt emballée, j'ai la sensation de pas avoir trop trop raté tout en ayant respecté les conseils de la prof. A voir, mais j'étais plutôt contente en rédigeant ma dissertation :).

Je vous rajouterai au besoin le sujet d'économie, mais je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire. Le CB, c'est pas si sorcier, et on se sent vraiment bien en ayant fini ne serait-ce qu'une seule épreuve. C'est un poids qui s'enlève, je peux vous le dire.

dimanche 10 octobre 2010

Toujours vivante, RAS.

Ça fait longtemps que je n'ai pas posté mais cette semaine fut relativement affreuse. DM de maths, d'histoire, khôlle de maths (ratée), khôlle d'histoire (relativement réussie au vu du sujet) et un magnifique DS de littérature, là pour égayer mon samedi matin de 8h à 13h (que je pense pas avoir trop foiré mais bon, la méthode du jet de copie en haut de l'escalier est une traîtresse, surtout quand la prof t'aime pas). Je suis donc toujours vivante. Enfin disons à moitié. La partie "travail" est vivante, la partie "vie sociale" un peu moins (mais a-t-elle déjà existé éhéé ?). A part hier où j'ai pu folâtrer tout à mon aise en ville et dépenser plein de sous, les seuls magasins où je vais sont des librairies, et les sorties de ouf que je fais, c'est pour aller manger au restau U (à 5 minutes du lycée). Tiens, parlons-en du restau U. Il y en a des bons, il y en a des moins bons. Celui où je vais est entre deux. Moi, j'adore quand les gens qui dirigent le truc te disent que les repas sont faits par une diététicienne : hamburger + frites + gâteau au chocolat, c'est diététique ? Mis à part ça, qui est un détail, il faudrait juste améliorer un chouia le goût des plats (et mettre des yaourts à la place des riz au lait. J'ai rien contre les riz au lait, j'adore ça. Mais bon, c'est connu en prépa qu'on grossit. Ils sont pas obligés de nous y pousser). Les seuls plats bons, par ouïe dire, ce sont les pizzas, tartes flambées et autres trucs légers. Je trouve que les gens qui mangent au restau U, c'est un peu foutage de gueule : "je mange un pizza triple chorizo + triple gras, mais je prends quand même un fruit en dessert - que je laisserai sur le plateau à la fin du repas". Mais bon, ça les regarde. Bref, le restau U, c'est un peu comme la cantine en fait, avec encore plus de monde et les gens qui te servent sont la plupart du temps sourds, et les élèves s'amusent à t'enfoncer leur plateau dans le dos ou à gentiment te passer devant du style "j'y peux rien". Mais revenons à la prépa, après cette digression - dédicace à mon prof d'anglais - je veux juste dire que la prépa peut être bien, mais que des fois, je me fais vachement ... Disons que je m'embête plus en cours que quand je travaille chez moi. Il y a un cours où tout le monde ne peut que s'endormir (et tout le monde s'endort pendant que je lutte), c'est celui de socio. Le prof est très gentil, son cours très intéressant mais ... C'est le genre de prof qui ne met aucune intonation, qui parle pour lui-même, donc on entend une fois sur deux, et qui finit ses phrases en marmonnant le dernier mot. Et quand on l'a toujours 2 heures à la suite, c'est usant. Néanmoins, je réussis plutôt bien en socio pour le moment. J'ai juste un petit coup de mou ce WE. Du travail à faire mais aucune enfin de le faire (il nous donne un dossier de 20 pages d'articles divers et avariés ... Que l'on devra connaître par coeur afin de pouvoir guilleretement (ce mot n'existe pas) réutiliser pendant la prochaine khôlle ihihi). En plus, nous sommes censés se partager le travail. Mais les fiches de la personne avec qui je le fais contiennent deux mots par article. Largement insuffisant. Bref, le travail de groupe, c'est pas mon truc, donc faut que j'assume et que je bosse. Heureusement, ce sera une légère semaine (relativement) par rapport à celle-ci et même par rapport à celle qui va suivre (DS de géographie, khôlle de maths + DS de SES de 5 heures pour bien amorcer les vacances).

samedi 25 septembre 2010

En bref.

- Mon prof de philo est ultra gentil, agréable, marrant. Il n'a qu'un seule défaut : on ne comprend pas ses cours. Ah non, un deuxième : on comprend encore moins quand il explique.
- J'ai presque fini L'éducation sentimentale (le long passage sur la description de chaque caillou de Fontainebleau m'a légèrement beaucoup saoûlée, mais c'est un détail).
- Je déteste définitivement les bouquins avec les notes en bas de page (et aussi ceux avec les notes en fin de livre). L'idéal serait de créer une collection avec aucune note. Parce que quand elles sont en bas de page, je me sens obligée de les lire (le plus horrible, c'est quand elles prennent plus de place que le texte lui-même) ; quand elles sont à la fin, je ne les lis pas, et donc les petits chiffres en exposant ne servent à RIEN.
- Il va falloir que j'apprenne à ficher un bouquin. Conseils bienvenus.
- Je sais ce que c'est que la bijectivité, un ensemble, la formule de Newton et le triangle de Pascal (aux MPSI qui passent, on ne rigole pas. Pour une pauvre ES, c'est un grand bouleversement).
- J'ai mal au poignet en histoire, mais c'est tellement bien !
- Je connais tous les départements français et leur situation sur la carte (sisi, respect, je connais tous les Limousin).
- Il faut que je me replonge sérieusement dans mes cours de sociologie de l'année dernière.
- Je ne sais plus faire un plan, plus faire une dissertation.
- Je passe ma première khôlle en allemand mercredi. J'hésite à y aller. La note ne devrait pas changer beaucoup.
- J'ai eu 16 à ma première khôlle de maths (et ça compte pas dans la moyenne ...).
- Heidegger est, comme moi, né le 26 septembre (Mussolini et Berlusconi aussi. Serait-ce un signe ?).
- Je suis une asociale. Mais bon, on vit avec.
- Je réfléchis trop.
- J'ai encore énormément de boulot pour la semaine prochaine et j'en ai pas foutu une aujourd'hui. Ah si, j'ai acheté La pensée et le mouvant de Bergson. Au départ, les 600 pages m'ont fait peur. Ouf, le bouquin n'en fait que 300 à peu près, le reste étant des ... notes (et critiques).

samedi 18 septembre 2010

Mais qu'est-ce que je fous là ?

Question somme toute habituelle voire quotidienne que je me pose ces derniers temps. Alors oui, c'est assez vaste, mais je vais préciser : qu'est-ce que je fous en PRÉPA ? Qu'ai-je donc fait ? En effet, j'ai la vague impression de m'être mise dans une situation disons foireuse. Je ne sais même pas comment je vais m'en sortir. Dès les premiers jours, mes impressions n'ont pas été des meilleures. La déception était plus que présente, et elle l'est encore. Je m'imaginais un tas de profs passionnés, vivants, joyeux d'être prof de prépa plutôt que prof de lycée, d'avoir des élèves relativement intéressés en face d'eux (quand ils ne dorment pas encore suite à une soirée d'intégration mouvementée - où je n'étais pas, je précise - et quand ils comprennent le charabia qu'on leur raconte). Eh bien ce schéma idyllique ne s'est pas révélé vrai. Pas du tout. Après, ce n'est que le début de l'année, il est difficile de juger. Le prof d'histoire est passionnant, c'est certain (2 copies doubles par cours, ça fait mal aha). Mais après, je n'ai pas senti de réel engouement de la part des autres. Peut-être que ça vient de moi. Quoiqu'il en soit, j'ai peur d'être dégoûtée des matières que j'aime à la base. Ces derniers jours, je n'ai pratiquement travaillé que l'histoire (matière que j'abhorrais, il faut le préciser) et les maths. Je ne fais que ça et j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. J'ai aussi commencé L'éducation sentimentale de Flaubert pour la littérature et ça me remotive un peu (j'aime bien Flaubert, j'aime bien le bouquin, j'aime bien la littérature, même si je pourrais porter quelques objections quant aux cours actuels ...). Mais sinon, même l'anglais ne me donne plus envie ! Quand je sais que le prof va s'acharner sur nous sadiquement, misanthropiquement, vicieusement. Ça casse déjà un peu le mythe de la prépa.

Après, la classe. Alors nous sommes 50 hein. Moins 3 qui sont déjà partis. Le nombre risque encore de chuter mais 47, ça fait encore beaucoup de monde dans la salle ! C'était assez étrange parce que dès le premier jour, les groupes se sont formés. Donc pour ceux qui ne s'étaient pas intégrés à ce moment-là, ça devient difficile de trouver sa place (je parle en connaissance de cause). J'ai eu quelques repas seule le midi, c'est assez triste et ça me fait pitié à moi-même, mais quelque part, je me suis rendue compte que je préfère manger seule qu'avec 10 autres personnes (oui oui). Ce qui m'a aussi surprise, c'est la "nature" de la classe. Pas mal de fashions, pas mal de gens que tu te demandes quand même ce qu'ils font là (même si ils s'avèrent très intelligents). Bon, je suis peut-être parano, mais j'ai la sensation d'un certain mépris qui flotte dans l'air. Puis il y a beaucoup de jugements vis-à-vis des "intellos", de ceux qui sont un peu hors norme. Bref, déception aussi de ce côté-là. Il y a tout de même des gens très ouverts et sympathiques, mais toujours pareil, dur dur de s'intégrer (surtout quand on est comme moi et que les gens sont comme eux, à savoir "youpi, la vie est belle, les oiseaux chantent, bisounours power").

Concernant le travail, j'ai de plus en plus peur, je me dis que je n'y arriverai jamais et je me demande si c'est un système sain, la prépa. Emmagasiner tout un tas de connaissances en peu e temps, dans pleins de domaines différents et au final, tout oublier deux jours après. Il faut faire vite, très vite, et des fois, la qualité se perd. La prépa, c'est aussi, quelque part, une absence de liberté de penser. Comme partout, formatage formatage, et il faut éviter de dire ce que l'on pense, comme ça tout le monde se porte mieux et les notes arrivent à suivre. Pour l'instant, c'est un tableau bien noir que je dresse mais il y a tout de même des points positifs. J'arrive à me replonger dans l'histoire, à comprendre un peu l'allemand, à me remettre à la lecture, etc. Mais je ne garantis aucunement que je resterai l'année complète. Je crois que quand on voit la prépa de dehors, on se dit "Oui, je sais, ça va être dur, mais c'est très enrichissant", et quand on est dedans, les choses sont tout à fait différentes. Cette sensation de recommencer la scolarité en seconde, au lycée quoi. Le stress qui va monter, la tension, les tensions entre élèves, la peur de ne jamais y arriver. Puis surtout, la question du "qu'est-ce que je vais faire après ça ?". Je fais un peu partie des gens qui ont fait prépa pour faire prépa (un peu par défaut en fait), mais aussi de la catégorie de ceux qui voulaient enrichir leur culture générale. Après, est-ce le meilleur moyen ? Je n'en sais rien. Je me suis dit hier "L'avantage en fac, c'est qu'on a du temps. Du temps pour lire ce qu'on veut, pour se dire, tiens, j'ai envie de m'informer sur ce sujet alors je vais le faire, ce film me donne envie, je vais aller le voir, etc". Pas de forcing. Je m'arrête donc sur cette note pour la description actuelle de la prépa, en espérant que ma vision s'améliore au fur et à mesure que les semaines vont s'écouler.

mardi 17 août 2010

Non-sens.

Gloria Gaynor - I am what I am

Pourquoi cette chanson ? Parce que je l'écoute en boucle, qu'elle me donne la pêche et que quand on écoute les paroles, c'est magique. Il y a des chansons comme ça qui font que vous vous sentez bien. Ou des films, selon les personnes. L'autre jour, je discutais un ami qui n'arrêtait pas de me dire "Oh, ce morceau est bien, y a un super riff, le batteur est un ouf, etc". Ok, cool. Mais à mon sens, on écoute pas de la musique uniquement pour s'apercevoir que le mec fait un solo génial avec sa guitare. Quand j'écoute de la musique, c'est pas pour tout décortiquer en termes techniques. C'est plutôt pour les émotions - 36 15 cuculapraline -, pour me mettre dans une humeur particulière. Bizarrement, c'est quand je suis déprimée que j'aime bien écouter des chansons tristes, pour me déprimer encore plus. Enfin je crois qu'on est un peu tous comme ça. Pareil, j'ai des CDs attitrés en fonction de mon moral et du temps qu'il fait dehors. J'adore écouter Melody Gardot quand il fait un temps vraiment pourri, pluie, ciel noir et tout et tout. Y a des albums que j'adore écouter en boucle - Ta-Dah ! des Scissor Sisters majoritairement. Je crois que l'humeur influe sur la musique que l'on écoute et que ce que l'on écoute influe sur notre humeur. C'est pourquoi je pense qu'il n'est pas utile de juger ce qu'écoutent les autres.

Pour parler d'autre chose, je me rends compte que la rentrée est dans 15 jours ihi. Et que je n'ai pas lu la moitié de ma fiche de lecture /o/. Mais bon, je ne pense pas être la seule et puis bon, les vacances, c'est les vacances. C'est fait pour végéter en pyjama en regardant Derrick (ou pas). Personnellement, je passe mes après-midi devant France 2 : Maigret suivi de Miss Marple, trocoule. Puis y a Hercule Poirot sur TMC et tout. Oui, je ne regarde pas Glee, oui, je n'adore pas Gossip Girl. Ce qui m'intéresse, c'est les enquêtes. Alors comme Les Experts, au bout d'un moment, ça saoûle, bah je regarde les trois autres séries citées avant, qui sont quand même vachement plus vraisemblables. Je peux le jurer parce que l'autre jour, une équipe de la police scientifique est venue dans notre immeuble (à cause d'un enfoiré qui s'est amusé dans les boxs du sous-sol et qui a pété notre bagnole mais a aussi volé 1 euro dedans - aha), eh bah ça avait pas la gueule des Experts. Ça me dérange pas, mais du coup, je préfère voir des séries réalistes.

J'ai aussi découvert il y a quelques minutes que j'ai sacrément perdu à la Wii. Avant, je déchirais tout à Mario Kart et là, niet. Ça craint. J'ai toute la journée pour m'entraîner - comme mon frère est pas là, pas de raison qu'il se foute de ma gueule ou m'engueule. D'ailleurs, ça va être une journée joyeuse, toute seule avec moi-même dans un appartement vide. Vendredi, nous avons perdu le dernier animal de la maison et du coup, ça fait bizarre de se dire que cette présence n'est plus là. Le problème avec les animaux, c'est qu'on s'y attache trop. Et quand ils meurent, on peut pas s'empêcher de pleurer, la plupart du temps. Surtout quand la mort est aussi brusque. Mais malheureusement, c'est comme ça. Bon, maintenant que vous avez fini l'article, vous pouvez réécouter Gloria histoire de repartir de bonne humeur !