mercredi 31 mars 2010

Un avant-goût de vacances.


DS de philo terminé (= raté), je sentais souffler le vent des vacances. Demain, je termine à midi, puis je n'ai pas cours vendredi (bon okay, l'Alsace a certains avantages). Je les ai tellement attendues ces vacances ! Départ à Paris et Londres de prévu, enfin. Néanmoins, il faut que je m'attende à bosser, oui. Parce que la dernière fois, c'est pas vraiment ce que j'ai fait et si je prends du retard ... Mamma mia, le bac, ce sera foutu. Déjà qu'on ne termine que 3 ou 4 jours avant le jour J (épreuve de philosophie pour bien commencer. En ce moment, la philo est partout, et c'était mieux quand on en parlait pas) ... Je sais pas quoi dire mais j'avais envie d'écrire. Parfois, je ressens ce besoin irrépressible de me poser devant mon écran et de laisser mes doigts courir sur le clavier. Jusqu'à ce que les mots me viennent, et ils ne viennent pas toujours. Tiens, je pourrais par exemple dénoncer la cantine. Oui, c'est bien ça, la cantine.

La cantine est un lieu où la menace gronde sans cesse. Devant la porte, dans la queue du self, et en ressortant. Devant la porte, car la peur nous assaille : que va-t'on manger ? Encore des frites ? Dans la queue du self, parce qu'on voit les plats arriver et que si, encore des frites. Après, parce que "p*****, j'ai trop bouffé, j'arrive pas à digérer, je fais une overdose de frites, piquez-moi !". Oui, la cantine est une spécialiste des frites, même du gras en général. Par exemple, aujourd'hui, entrant prudemment dans le lieu-dit et regardant, en paniquant, autour de moi. Des tables, des chaises qui vous regardent de leurs petits yeux vicieux (oula, c'est mal passé ce midi). Je m'engage dans la queue, une boule dans le ventre, je prends mon plateau à la couleur immonde, des couverts à la propreté douteuse (sisi), je fais lentement glisser le plateau sur les rails (de la mort éhé). J'arrive devant la panière de pain. Je prends une tranche, hésitante : depuis quand est-il là ? Puis ensuite, un yaourt, en prenant soin de regarder la date de péremption. Et là, le plat principal se dresse devant moi, ou plutôt le menu : sandwich club, frites. NOOOOOON. Pas des friiiiiiiiiites. J'en ai mangé lundi, j'en ai mangé mercredi dernier, oh puis aussi lundi dernier ... Conclusion : j'en peux plus. J'aime ça, mais trop de frite tue la frite. Bref, sandwich club = kebab. Je découvre avec horreur la supercherie. Frites-kebab. Je me dis "heureusement que les repas sont fait par des diététiciennes (disent-ils), parce que choucroute melba tous les jours, no way". Par chance, la sauce blanche (on se demande pourquoi) et les oignons sont à part. Je demande que des frites, d'une vois ferme et assurée. Puis je vois le bout de pain avec du poulet et de la salade dedans (et une tomate !) et je me dis "allez, prends ça. T'as qu'à demander sans sauce et sans oignons". C'est ce que je fis. Ô comble du malheur, pas de ketchup (oui, ils préfèrent investir avec NOS sous pour une télé pour LES PROFS, dans la salle des profs. Je sais toujours pas à quoi elle sert, à part faire défiler des images immondes). Je prends. Et j'aurais pas dû. Le poulet est aux fines herbes, et surtout, froid. Bref, pas bon. Les frites, potables, mais au bout d'un moment, on sait plus trop quel goût ça a. Je finis difficilement mon assiette et entame mon yaourt à l'ananas et là, c'est le passage "où est Charlie ?" version "où est l'ananas ?". Je bois un coup d'eau (calcaire) et finis ce merveilleux repas digne d'un McDo parisien (à un endroit dont je tairais le nom). Je dépose mon plateau, je sors, je respire, je me demande si je vais vomir. Puis je vais en philo. Frites-kebab avant philo. L'alliance mauvaise. Et vous savez combien on paye un repas ? Plus de 5 euros. PLUS DE 5 EUROS ! Je vous laisse méditer.

Ça fait depuis le CP, voire même la maternelle que je mange à la cantine. J'espérais y échapper en Terminale, même pas. Deux fois par semaine, je subis ce supplice. Ou plutôt, disons que je renouvelle les essais culinaires et gastronomiques afin de développer mon sens critique. Mais bon, ça fait depuis que j'ai 3 ans que je développe mon sens critique. Ils pourraient peut-être commencer à faire quelque chose de potable non ? Et si ce n'est potable, du moins mangeable et un peu équilibré. Oh, bien sûr, il y a des tentatives : endives, salsifis, choux de Bruxelles, julienne de légumes-avec-des-légumes-pas-cuits, etc. Sérieusement ... Qui de sensé mange ça ?

mardi 30 mars 2010

Entre quelques gouttes de pluie ...

Le beau temps, ça s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens (Claude, si tu es parmi nous ...). Un coup il fait beau, un coup il fait moche. Un coup il fait chaud, un coup il fait froid. Par conséquent, une question existentielle se pose chaque matin, lorsque je me réveille : qu'est-ce que je vais mettre ? Bon, okay, ce n'est pas tout à fait vrai. J'y pense le soir AVANT de dormir, histoire de me mettre dans un état d'angoisse extrême (qui a dit folle ?). Le matin, au réveil, je me demande 1) si j'ai envie d'aller aux toilettes (ça casse le mythe hein ? Je parie que vous faîtes pareil, mentez pas :)), 2) est-ce que j'ai faim ? (oui, morfale en puissance), 3) est-ce que je me lève maintenant, à 6h30, ou est-ce que je me lève là, à 6h40, ou est-ce que j'attends qu'il soit 42 ? (tout le monde a l'espoir de se rendormir, même pour 2 minutes, si si). Enfin bref, le but de cet article n'était pas de montrer au monde entier (c'est-à-dire aux quelques lecteurs qui me suivent) ma déficience mentale. D'ailleurs, je ne me souviens même plus pourquoi je voulais faire cet article ... AH, si. Pour parler d'un truc tout de suite un peu moins jouasse.

Je me suis rendue compte, cette année et l'année dernière, que j'étais bien plus heureuse hors du lycée. C'est même pas une question de cours, ni de profs, c'est une question d'élèves. Cette impression constante que la filière ES est peuplée d'abrutis en puissance qui n'ont rien d'autre à foutre que de se moquer des autres parce qu'il est pas ci, pas ça ou trop comme ça. En fait, les ES sont les rejetés. Si, c'est vrai. Je précise que je suis en ES et donc que je fais une généralité. Il subsiste encore des gens biens dans cette filière, et un jour, ils vaincront (AHA). Ce qui m'énerve le plus, c'est qu'ils sélectionnent (tout comme les S, il faut le dire) les matières qui les intéressent et délaissent les autres. Ils se concentrent uniquement sur les SES et même si les maths sont coefficient 5, ils s'en tapent complètement (ils ont sûrement l'espoir de se rattraper sur la philo ... Ils sont drôles ces petits ES). C'est assez frustrant quand on aime vraiment les maths. Quand on aime les langues, quand on peut apprécier un cours de philo (même si on a toujours pas compris comment faire une dissertation, mais ça, c'est un détail) de voir ces primates se balancer des vannes qui sont tout sauf marrantes, faire mumuse style je-suis-encore-en-6-ème-et-j'assume. Puis après, ils sont étonnés de recevoir un 6 en maths "pourtant, j'ai bossé madame, je comprends pas madame", des sales notes en allemand "mais madame, j'étais pas hors-sujet là" (je précise que le gars qui a dit ça a réussi à grapiller 1,5 points. La vie est injuste).

Donc voilà, je me sens tellement mieux chez moi, je me sens tellement mieux en dehors du lycée. Au moins, je suis sur le net et je peux discuter avec des gens qui ont vraiment quelque chose à dire, qui savent parler français et qui ont un minimum de culture. Parce qu'écrire Konsusius au lieu de Confucius, c'est grave (je dis pas que tout le monde doit savoir qui c'est, c'est juste un exemple parmi tant d'autres). Sur ce, et maintenant que j'ai craché mon venin, je vous remercie d'avoir (peut-être) lu jusqu'au bout et je m'en vais pour de nouvelles aventures (c'est-à-dire une passionnante dissertation de philosophie. Merveilleux).

samedi 27 mars 2010

Here comes the good times.



Je n'ai pu me résoudre à abandonner ce blog. J'aime trop la police d'écriture puis, ce pseudo, birdsofmay, me tient à coeur sans que je sache trop pourquoi. Donc me revoilà, pour votre plus grand bonheur, évidemment. Depuis tout ce temps, j'aurais tellement de choses à raconter, mais par peur de vous ennuyer, je n'en raconterai qu'une partie.


1) Je vais commencer par les cours parce que c'est ce qui m'a le plus traumatisée ces temps-ci. Tout d'abord, le 20 mars signait mon arrêt de mort, enfin je veux dire, l'avenir de mon avenir. APB fermait ses portes. C'est triste, mais c'est comme ça. Comme FB le dit (oui FB peut parfois dire des trucs intelligents, si si) : "Admission Post-Bac, ou décide de ta vie en quelques clics". C'est exactement ça. On se rend vraiment compte que notre "vie" ne tient qu'à quelques misérables clics, qu'à un site internet. Et ça fait un peu peur. Pourquoi ? Parce que l'informatique n'est pas à l'abri de hackage et autres trucs du style. En vérité, on laisse le soin à un ordinateur de faire le boulot conernant notre futur. Méditez bien sur ça. Bientôt, on votera même via le net (bonjour les abus). Enfin bref, les voeux sont clos, les dossiers normalement envoyés (si mon lycée s'est décidé à le faire). Ça restera un grand mystère ça, que mon lycée ait voulu envoyer les dossiers de CPGE. Ça me fait limite plus flipper que APB, c'est dire.
Mis à part ça, il y a aussi les résultats du Bac Blanc. Ben écoutez, ça m'a plutôt fait plaisir éhé. Je ne m'attendais pas du tout à ces notes mais je vais pas cracher dessus (surtout quand on voit que la moyenne de classe est de 10,9 et que 6 personnes sur 18 n'ont pas eu leur BB). Puis le troisième trimestre a commencé et là, c'est le gros relachement. C'est pas bien, je sais, mais qui ne l'a pas fait ? (bon d'accord, y en a plein qui continuent à bosser comme des tarés. Pas moi aha).

2) Ma vie sociale est un désert qui s'étend à perte de vue, dont on ne voit ni le commencement ni la fin. Ma vie sociale = FB et Twitter. Pathétique non ? Bon j'exagère, je sors quand même un peu dehors, j'affronte le monde extérieur (faune sauvage et puante - à croire que les gens ne connaissent pas l'existence du savon). Sinon, dernièrement, j'ai été voir Shutter Island. J'avoue avoir été un peu déçue. Le film était certes assez respectueux du livre, mais il m'a moins tenu en haleine. Il manquait un petit quelque chose. Peut-être un poil d'action, c'était un peu "plat" si j'ose dire. Je vous conseille donc de lire le livre, pour ceux qui ont aimé, ou même détesté le film. Maintenant que celui-ci est vu, il me faut aller A-B-S-O-L-U-M-E-N-T voir Alice aux pays des merveilles. Les critiques sont très variées. Je ne m'attends pas à un chef-d'oeuvre, d'après ce qui a été dit, mais ça peut être l'occasion de passer un bon moment. De même, L'arnacoeur me semble un film à aller voir. Quelques amies y sont allées et elles ont littéralement adoré, alors why not ? Il va bientôt falloir que je me crée une cagnotte spéciale ciné parce que là, ça va plus être possible.

3) Côté matérialiste-vénale-j'aime-faire-les-boutiques-même-si-j'ai-pas-de-fric, j'ai fait mon petit shopping sur le net (sans avoir rien acheté en fait). Je pars à Londres le WE du 10 avril et donc, il était tout à fait normal et indispensable que je prospecte : où aller ? Dans quelles boutiques ? Voir quoi ? Et donc, je suis allée sur Topshop, River Island, etc, etc et j'ai trouvé pas mal de jolies choses (trop chères pour mon pauvre porte-monnaie). Au final, je pense que je reviendrai simplement avec un CD et un livre (yaouh). Ouais, parce que faut savoir que le CD de VV Brown coûte la peau du c*l en France alors qu'il est à 5£ en Angleterre. QUI A DIT QUE TOUT ÉTAIT PLUS CHER EN ANGLETERRE ? Enfin bon, je vous raconterai, évidemment, ce super voyage (qui j'espère se fera sous le soleil - exactement - et non sous une pluie style it's raining cats and dogs).
Mon problème, c'est que je suis atteinte de fièvre acheteuse, je vois un truc, je le veux. J'ai vu des Repetto. Ça fait 5 mois que je les veux. Ça fait 5 mois que j'aurais dû économiser. Mais non, l'argent me brûle les doigts (mouahaha). Je suis sûre que vous comprenez ;).

4) En ce moment, je lis des trucs supra-intellectuels du style La mythologie d'Edith Hamilton ou encore Les petits soldats du journalisme de François Ruffin. Et là vous vous ditez, ouais mais non, elle fait ça pour se la péter et tout. Que nenni chers amis. Je lis ça parce que ça me plaît. Néanmoins, j'avoue que trône à côté de mon lit Sexe, diamants et plus si affinités ... de Lauren Weisberger. Trouble de la personnalité ? Je sais pas. En tout cas, je pense pas être toute seule dans ma tête. Un peu comme tout le monde en fait.

Je sais jamais comment conclure mes articles. Alors j'ai décidé de pas conclure (l'article hein).