mardi 20 juillet 2010

Vacances (?)

Ah les vacances. On les attend toute l'année, on pense à ce qu'on va faire, les sorties, la plage, les amis et tout le tralala. Les grandes vacances sont censées être un moment de grand bonheur. Mais que nenni ! (enfin du moins pour moi). Je me fais chier pendant les grandes vacances, je les exècre, c'est trop long, surtout quand on a rien à faire, qu'on ne part pas et qu'une liste de lecture nous nargue tous les jours. Et à la fin de la journée, quand tu as bien rien fait, tu te demandes à quoi t'as servi aujourd'hui. Tu n'as rien apporté à la société et encore moins à toi-même. Tu as vaguement lu 2-3 pages d'un livre pour les cours, vaguement pris quelques notes, moins vaguement passé ta journée sur l'ordinateur à tout le temps actualiser la même page (je sais que beaucoup comprendront). Tu as malheureusement regardé tous les statuts FB qui t'annoncent que les gens partent en vacances trop lolilol et que tu restes chez toi comme une rejetée. Tous les statuts FB qui te parlent de soirées trop kiffantes en mode défonce - à ce moment-là, je suis plutôt contente d'être restée chez moi. Puis tu parles à cette fille, tout le temps joyeuse, tout le temps heureuse, qui fait tout le temps la fête, qui a tout le temps des putains de notes en foutant rien, qui est tout le temps insouciante et qui a tout le temps tous les mecs à ses pieds - tout le monde connaît une fille (mutante) comme ça. Et là, tu déprimes encore plus parce que tu te regardes dans la glace et que tu es encore en pyjama, à 18h, puis tu vas regarder Un dîner presque parfait parce que tu as rien d'autre à faire. Et le lendemain, la même chose recommence.

Alors oui, c'est sûr, on est reposé hein, tellement on fait rien. Mais on ne voit personne et les journées se ressemblent toutes. Ça fait peur quelque part, parce que je me dis que dans quelques années, ce sera encore plus le cas : métro - boulot - dodo. On est comme des robots, on répète sans cesse les mêmes gestes et c'est frustrant. Je me sens même plus utile en cours, c'est dire. Au début des vacances, je suis heureuse parce que je me dis "Je vais plus voir leurs têtes l'année prochaine". Puis au fur et à mesure ... Le lycée me manque un peu, je me dis que c'est déjà fini, etc. Bref, vive les vacances.

A défaut de sortir, j'essaie de lire. J'ai déjà lu Les Faux-Monnayeurs d'André Gide. Alors c'est un peu particulier. Il y a des ambiguïtés un peu partout et ce n'est pas du tout ce à quoi on s'attend. Honnêtement, c'est un bon livre que j'ai vite vite lu et qui m'a plutôt plu. Maintenant, je suis en plein dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. Au début, c'était un peu lourd, tous ces sentiments étalés, toute cette niaiserie. Mais plus on avance, plus on comprend le roman (ouf). Il faut parfois s'accrocher. Vu que j'ai envie de connaître la fin (même si mon ami Wikipédia m'en a donné plus qu'une idée), je vais lire les 250 pages qu'il me reste aha. Sinon, niveau films, j'en regarde pas mal chez moi, dernièrement, on en a acheté 10 alors ... Y a de quoi faire. Mais j'aimerais aller au ciné pour voir Tournée et Inception. Si j'y vais, je vous dirai ce que j'en ai pensé.

jeudi 8 juillet 2010

Le début de la fin.

Ça fait fort fort longtemps que je n'ai pas écrit, pardonnez-moi. Pourtant, on ne peut pas dire que j'aie été très débordée, vacances obligent. J'attendais surtout, comme pas mal de monde, les résultats du bac, qui scellaient mon destin pour l'année prochaine et j'ai été très loin d'être déçue ! Pour vous faire un petit résumé de la situation, en cette année scolaire 2010-2011 (que ça fait bizarre), je vais me retrouver ... en prépa. Je suis à chaque fois étonnée de constater que peu de gens savent ce qu'est une prépa. Beaucoup pensent aux prépas infirmières, prépas Sciences Po, etc. Sauf que là, je parle de LA Prépa, avec un grand P, appelée aussi CPGE (Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles). Comme son nom l'indique, cette classe sert à préparer de grands concours tels que ceux des ENS, des écoles de commerce, de Polytechnique, etc. Chacune a sa spécificité. il y a les littéraires (3 sections), les économiques (3 sections) et les scientifiques (je ne les compte plus). Je vais me plonger dans une littéraire, mais une littéraire un peu particulière.

La première année de prépa littéraire est l'hypokhâgne (HK), la deuxième, la khâgne (KH). Il y a la prépa A/L, la prépa B/L et la prépa Chartes. Celle qui me concerne est la B/L. Elle a été créée il y a relativement peu de temps pour les S qui aimaient les Lettres. La B/L se nomme aussi Lettres et Sciences Sociales. Avec un programme et un emploi du temps de folie, c'est, à mon sens, une des classes les plus complètes. Il y a des maths, de la littérature, de la philosophie, de l'histoire, des langues, des sciences sociales. Ce fut une vraie aubaine pour moi d'y accéder et j'espère sincèrement m'y plaire et ne pas abandonner. On dit de la prépa que c'est difficile, que les profs nous descendent, etc. Il faut faire la part des choses, à mon humble avis. Les mauvaises langues peuvent répandre toutes sortes de rumeurs non fondées.

Sur APB, j'avais postulé pour plusieurs prépa parisienne et une prépa de la ville où j'habite actuellement. N'ayant pas été retenue sur Paris, je reste là où je suis mais quelque part, ce n'est pas plus mal. Il ne faut pas perdre de vue qu'avoir de la famille sur place, ça aide toujours. On est pas seuls. Evidemment, pour intégrer, il me fallait le bac. Que j'ai eu (ça fait tout de même un poids en moins assez impressionnant). J'ai réussi dans les matières où je ne pensais pas gagner de points donc c'était assez surprenant de voir ce relevé de notes. Néanmoins, c'est fait.

Après avoir eu mes résultats, et ma mention TB, je me suis malheureusement rappelé quelque chose. Sciences Po Paris offre la possibilité aux bacheliers de l'année de se présenter sur dossier, à partir du moment où ils ont obtenu au bac une note supérieure à 17. Je pouvais donc présenter le tout. J'ai demandé conseil à pas mal de personnes. Il faut savoir que pour cette procédure, il n'est pas nécessaire d'avoir passé le concours (à Paris s'entend) mais qu'il faut tout de même payer 130 euros pour le dossier de candidature ! (un peu abusé, sachant qu'on doit tout scanner et envoyer). Ils ne prennent que 20% de ceux qui se présentent sur mention, dont certains après entretien (ce qui signifie qu'il faut encore payer le billet aller et retour pour Paris). Dépenser 130 euros pour se voir dire au final que nous ne sommes pas accepté, ça fait plutôt mal (et une belle coupe dans le budget). Il a donc été décidé - enfin surtout, ma mère a décidé - que j'abandonne l'idée de Sciences Po Paris, du moins pour l'instant, ayant toujours la possibilité d'y entrer à bac + 3. Mais si je me rends compte que Sciences Po, c'est vraiment ce que je souhaite, je pourrai toujours passer le concours d'un IEP de province l'année prochaine.

Bref, comme vous le voyez, le système scolaire français est d'une clarté affolante. Je suis donc partie pour une année en classe préparatoire B/L. Inutile de préciser que les cours se passeront dans un lycée et donc qu'ils commencent en même temps que les lycéens, à savoir le 2 septembre à 8h00, que les vacances sont les mêmes (yeeesss) et que les cours finissent au même moment. Vive le dépaysement. On sort du lycée et on y entre de nouveau. Je peux aussi dire que l'année a déjà commencé au vu de la magnifique liste de lecture fournie aimablement par l'établissement afin d'occuper nos vacances. Je comprends bien qu'ils s'inquiètent, qu'ils ont peur que l'on s'ennuie, mais vraiment, c'était pas obligé. Enfin c'est merveilleux, du français, de l'éco, de l'histoire. Aaaaaaaaaah, quelles vacances merveilleuses, je m'en réjouis d'avance.