
DS de philo terminé (= raté), je sentais souffler le vent des vacances. Demain, je termine à midi, puis je n'ai pas cours vendredi (bon okay, l'Alsace a certains avantages). Je les ai tellement attendues ces vacances ! Départ à Paris et Londres de prévu, enfin. Néanmoins, il faut que je m'attende à bosser, oui. Parce que la dernière fois, c'est pas vraiment ce que j'ai fait et si je prends du retard ... Mamma mia, le bac, ce sera foutu. Déjà qu'on ne termine que 3 ou 4 jours avant le jour J (épreuve de philosophie pour bien commencer. En ce moment, la philo est partout, et c'était mieux quand on en parlait pas) ... Je sais pas quoi dire mais j'avais envie d'écrire. Parfois, je ressens ce besoin irrépressible de me poser devant mon écran et de laisser mes doigts courir sur le clavier. Jusqu'à ce que les mots me viennent, et ils ne viennent pas toujours. Tiens, je pourrais par exemple dénoncer la cantine. Oui, c'est bien ça, la cantine.
La cantine est un lieu où la menace gronde sans cesse. Devant la porte, dans la queue du self, et en ressortant. Devant la porte, car la peur nous assaille : que va-t'on manger ? Encore des frites ? Dans la queue du self, parce qu'on voit les plats arriver et que si, encore des frites. Après, parce que "p*****, j'ai trop bouffé, j'arrive pas à digérer, je fais une overdose de frites, piquez-moi !". Oui, la cantine est une spécialiste des frites, même du gras en général. Par exemple, aujourd'hui, entrant prudemment dans le lieu-dit et regardant, en paniquant, autour de moi. Des tables, des chaises qui vous regardent de leurs petits yeux vicieux (oula, c'est mal passé ce midi). Je m'engage dans la queue, une boule dans le ventre, je prends mon plateau à la couleur immonde, des couverts à la propreté douteuse (sisi), je fais lentement glisser le plateau sur les rails (de la mort éhé). J'arrive devant la panière de pain. Je prends une tranche, hésitante : depuis quand est-il là ? Puis ensuite, un yaourt, en prenant soin de regarder la date de péremption. Et là, le plat principal se dresse devant moi, ou plutôt le menu : sandwich club, frites. NOOOOOON. Pas des friiiiiiiiiites. J'en ai mangé lundi, j'en ai mangé mercredi dernier, oh puis aussi lundi dernier ... Conclusion : j'en peux plus. J'aime ça, mais trop de frite tue la frite. Bref, sandwich club = kebab. Je découvre avec horreur la supercherie. Frites-kebab. Je me dis "heureusement que les repas sont fait par des diététiciennes (disent-ils), parce que choucroute melba tous les jours, no way". Par chance, la sauce blanche (on se demande pourquoi) et les oignons sont à part. Je demande que des frites, d'une vois ferme et assurée. Puis je vois le bout de pain avec du poulet et de la salade dedans (et une tomate !) et je me dis "allez, prends ça. T'as qu'à demander sans sauce et sans oignons". C'est ce que je fis. Ô comble du malheur, pas de ketchup (oui, ils préfèrent investir avec NOS sous pour une télé pour LES PROFS, dans la salle des profs. Je sais toujours pas à quoi elle sert, à part faire défiler des images immondes). Je prends. Et j'aurais pas dû. Le poulet est aux fines herbes, et surtout, froid. Bref, pas bon. Les frites, potables, mais au bout d'un moment, on sait plus trop quel goût ça a. Je finis difficilement mon assiette et entame mon yaourt à l'ananas et là, c'est le passage "où est Charlie ?" version "où est l'ananas ?". Je bois un coup d'eau (calcaire) et finis ce merveilleux repas digne d'un McDo parisien (à un endroit dont je tairais le nom). Je dépose mon plateau, je sors, je respire, je me demande si je vais vomir. Puis je vais en philo. Frites-kebab avant philo. L'alliance mauvaise. Et vous savez combien on paye un repas ? Plus de 5 euros. PLUS DE 5 EUROS ! Je vous laisse méditer.
Ça fait depuis le CP, voire même la maternelle que je mange à la cantine. J'espérais y échapper en Terminale, même pas. Deux fois par semaine, je subis ce supplice. Ou plutôt, disons que je renouvelle les essais culinaires et gastronomiques afin de développer mon sens critique. Mais bon, ça fait depuis que j'ai 3 ans que je développe mon sens critique. Ils pourraient peut-être commencer à faire quelque chose de potable non ? Et si ce n'est potable, du moins mangeable et un peu équilibré. Oh, bien sûr, il y a des tentatives : endives, salsifis, choux de Bruxelles, julienne de légumes-avec-des-légumes-pas-cuits, etc. Sérieusement ... Qui de sensé mange ça ?
La cantine est un lieu où la menace gronde sans cesse. Devant la porte, dans la queue du self, et en ressortant. Devant la porte, car la peur nous assaille : que va-t'on manger ? Encore des frites ? Dans la queue du self, parce qu'on voit les plats arriver et que si, encore des frites. Après, parce que "p*****, j'ai trop bouffé, j'arrive pas à digérer, je fais une overdose de frites, piquez-moi !". Oui, la cantine est une spécialiste des frites, même du gras en général. Par exemple, aujourd'hui, entrant prudemment dans le lieu-dit et regardant, en paniquant, autour de moi. Des tables, des chaises qui vous regardent de leurs petits yeux vicieux (oula, c'est mal passé ce midi). Je m'engage dans la queue, une boule dans le ventre, je prends mon plateau à la couleur immonde, des couverts à la propreté douteuse (sisi), je fais lentement glisser le plateau sur les rails (de la mort éhé). J'arrive devant la panière de pain. Je prends une tranche, hésitante : depuis quand est-il là ? Puis ensuite, un yaourt, en prenant soin de regarder la date de péremption. Et là, le plat principal se dresse devant moi, ou plutôt le menu : sandwich club, frites. NOOOOOON. Pas des friiiiiiiiiites. J'en ai mangé lundi, j'en ai mangé mercredi dernier, oh puis aussi lundi dernier ... Conclusion : j'en peux plus. J'aime ça, mais trop de frite tue la frite. Bref, sandwich club = kebab. Je découvre avec horreur la supercherie. Frites-kebab. Je me dis "heureusement que les repas sont fait par des diététiciennes (disent-ils), parce que choucroute melba tous les jours, no way". Par chance, la sauce blanche (on se demande pourquoi) et les oignons sont à part. Je demande que des frites, d'une vois ferme et assurée. Puis je vois le bout de pain avec du poulet et de la salade dedans (et une tomate !) et je me dis "allez, prends ça. T'as qu'à demander sans sauce et sans oignons". C'est ce que je fis. Ô comble du malheur, pas de ketchup (oui, ils préfèrent investir avec NOS sous pour une télé pour LES PROFS, dans la salle des profs. Je sais toujours pas à quoi elle sert, à part faire défiler des images immondes). Je prends. Et j'aurais pas dû. Le poulet est aux fines herbes, et surtout, froid. Bref, pas bon. Les frites, potables, mais au bout d'un moment, on sait plus trop quel goût ça a. Je finis difficilement mon assiette et entame mon yaourt à l'ananas et là, c'est le passage "où est Charlie ?" version "où est l'ananas ?". Je bois un coup d'eau (calcaire) et finis ce merveilleux repas digne d'un McDo parisien (à un endroit dont je tairais le nom). Je dépose mon plateau, je sors, je respire, je me demande si je vais vomir. Puis je vais en philo. Frites-kebab avant philo. L'alliance mauvaise. Et vous savez combien on paye un repas ? Plus de 5 euros. PLUS DE 5 EUROS ! Je vous laisse méditer.
Ça fait depuis le CP, voire même la maternelle que je mange à la cantine. J'espérais y échapper en Terminale, même pas. Deux fois par semaine, je subis ce supplice. Ou plutôt, disons que je renouvelle les essais culinaires et gastronomiques afin de développer mon sens critique. Mais bon, ça fait depuis que j'ai 3 ans que je développe mon sens critique. Ils pourraient peut-être commencer à faire quelque chose de potable non ? Et si ce n'est potable, du moins mangeable et un peu équilibré. Oh, bien sûr, il y a des tentatives : endives, salsifis, choux de Bruxelles, julienne de légumes-avec-des-légumes-pas-cuits, etc. Sérieusement ... Qui de sensé mange ça ?